Tag Archives: Grand Rabbin de France

Un deuxième plagiat de Gilles Bernheim dans le l’essai contre le « mariage pour tous »

8 Avr

Le blog archéologie du copier coller tenu par l’universitaire Jean-Noël Darde a repéré ce lundi 8 avril un plagiat sur 3 pages par Gilles Bernheim de l’ouvrage du prêtre Joseph-Marie Verlinde, L’Idéologie du Gender Identié Reçue ou Choisie ? Dans le même essai nous avons repéré un deuxième plagiat du Grand Rabbin de France Gilles Bernheim, cette-fois-çi sur une interview de Béatrice Bourges présidente du Collectif Pour l’Enfant et depuis lors soutien du « Printemps français ».

L’interview de Béatrice Bourges a été réalisée le 2 février 2010 par le blog cité et cultures, l’essai de Gilles Bernheim Mariage homosexuel, homoparentalité et adoption : ce que l’on oublie souvent de dire a lui été publié en octobre 2012. Pourtant les similitudes sont nombreuses. Extraits.

Mise à jour 12h30: L’interview de Béatrice Bourges à Cité et Cultures a été reprise en grande partie par le salon beige, le 2 février 2010« un blog quotidien d’actualité par des laïcs catholiques ». Il est tenu par Michel Janva, un bloggeur qui se revendique proche de Fdesouche et Novopress, deux sites classés à l’extrême-droite.

Gilles Bernheim:

« Les théoriciens du genre pensent, avec Simone de Beauvoir, que l’« on ne naît pas femme, on le devient », à cause de ces « caractéristiques du genre » qui sont, pour une grande part, une construction culturelle qu’ils dénoncent. On naît « neutre », selon eux, et c’est la société qui imposerait à chaque homme d’être homme parce qu’il a un sexe masculin et à chaque femme d’être femme parce qu’elle a un sexe féminin, avec toutes les inégalités que cela implique.
Ces théoriciens ne définissent pas l’individu par son sexe (homme ou femme), mais par sa sexualité (homo, hétéro…). Ils effacent la dimension biologique et anatomique séparant deux sexes pour ne voir que des genres multiples, dictés par la culture et par l’histoire.

Béatrice Bourges:

« Les théoriciens du genre pensent, avec Simone de Beauvoir, qu’« on ne naît pas femme, on le devient », à cause de ces « caractéristiques du genre » qui sont, pour une grande part, une construction culturelle qu’ils dénoncent. On naît « neutre » et c’est la société qui impose à chaque homme d’être homme parce qu’il a un sexe masculin et à chaque femme d’être femme parce qu’elle a un sexe féminin, avec toutes les inégalités que cela implique. « L’homme est une femme comme les autres » : tel est le fantasme qui sous-tend les représentations et les pratiques sexuelles d’un nombre croissant d’hommes et de femmes (…).On ne se définit plus par son sexe : homme ou femme, mais par sa sexualité : homosexuel ou hétérosexuel (…). « 

Gilles Bernheim:

« Dans cette perspective, l’orientation sexuelle choisie par l’individu n’aurait jamais rien de définitif et pourrait varier au cours de la vie. »

Béatrice Bourges:

« Bien évidemment, dans cette perspective, l’orientation sexuelle choisie par l’individu n’aurait jamais rien de définitif et pourrait varier au cours de la vie. »

Gilles Bernheim:

« Face à cette déferlante de revendications, il est légitime de se demander si l’objectif des militants n’est pas finalement la destruction pure et simple du mariage et de la famille, tels qu’ils sont traditionnellement conçus. Dans cet objectif, le mariage homosexuel et le droit à l’adoption pour les couples de même sexe ne seraient qu’un moyen de mieux faire exploser les fondements de la société, de rendre possible toutes les formes d’union, enfin libérées d’une morale ancestrale, et de faire ainsi disparaître définitivement la notion même de différence sexuelle. »

Béatrice Bourges:
« Face à cette déferlante de revendications, on en vient à penser que, dans le débat sur le « mariage » homosexuel et l’homoparentalité, l’objectif des militants n’est finalement que la destruction pure et simple du mariage et de la famille tels qu’ils sont traditionnellement conçus.  L’union homosexuelle et le droit à l’adoption pour les « couples » de même sexe ne seraient qu’un moyen pour mieux faire exploser les fondements de la société, rendre possible toutes les formes d’unions, enfin libérées d’une morale ancestrale, et ainsi faire disparaître définitivement la notion même de différence sexuelle. »

Michaël Bloch

P.S: A noter qu’une certaine B.Bourges, en compagnie de « J.P. Winter, M. Gross, et L. Roussel » a été remerciée en fin d’introduction de l’essai de Gilles Bernheim  « pour la richesse de leurs réflexions qui a nourri ce projet ».