Copé : « Sur la toile, l’UMP est omniprésente, offensive et réactive »

30 Sep

Jean-François Copé évoque la stratégie de la droite sur le web aux journées parlementaires de l’UMP.

Jeanne Bartoli, Michaël Bloch

Quand les socialistes désertent le web

30 Sep

Cinq mois après l’élection de François Hollande à la présidence de la République, mais où sont passés les e-socialistes ? Très actifs sur le web pendant la campagne présidentielle, ils ont quelque peu abandonné le terrain numérique depuis. Tentatives d’explications.

L’UMP découvre le plaisir moqueur de faire partie de l’opposition, pour la première fois depuis 10 ans. Sites, blogs, pages facebook satiriques et critiques se développent. François Hollande est malmené et tourné en dérision. “Flanby”, “toto”, “euuuuuh… Le “héros” socialiste perd de son prestige sur le web.

Et étonnamment, personne n’est là pour lui porter secours, ou presque. Côté PS et MJS, l’encéphalogramme numérique est plat. La support party de jeudi soir est même presque passée inaperçue. Héritière des ripostes parties mises en place durant la campagne, cette soirée a réuni plusieurs militants socialistes rue de Solférino, à Paris, pour relayer sur le web le discours de Jean-Marc Ayrault, invité de Des Paroles et Des Actes, sur France 2. Mais sur twitter, #avecJMA a eu dû mal à être repris.

Après une année de campagne éreintante, difficile de se remettre dans le grand bain numérique. Pour un responsable de la communication d’un conseil général PS, qui tient à rester anonyme, cette inactivité a plusieurs explications.

  • Fatigue post-campagne

“Le PS vient de sortir de la plus longue campagne politique de l’Elysée, si on compte le temps de la primaire. C’est une pause méritée dans le militantisme. Une manière de relâcher la pression.”

  • Recentrage sur les collectivités locales

“Les élections présidentielles sont finies. La prochaine échéance nationale est dans 5 ans. Les militants se tournent vers le prochain rendez-vous électoral: les élections municipales de 2014. On ne peut pas passer notre temps à défendre le gouvernement. On a aussi nos collectivités.”

  • (Mauvais) relais de l’Elysée

“Normalement, le gouvernement qui s’est formé s’est entouré de communicants professionnels, c’est à eux de faire ce travail de riposte. Je constate qu’ils ne le font pas de manière expressive et efficace. Je pense donc que c’est volontaire de la part de l’Elysée. La non-stratégie de communication est aussi une manière de communiquer”

  • Attente de résultats

“Le PS est un grand parti qui a beaucoup de tendances, de collèges de pensée. Tout le monde était d’accord pour soutenir Hollande…mais pas avec la même force. Beaucoup de personnes sont aujourd’hui en retrait. Ils s’impliqueront si les résultats leur conviennent.”

Discours différent chez Romain Delaunay. Le coordinateur régional des MJS Pays de la Loire ne veut pas accorder d’importance aux moqueries. “On prend ça avec le sourire. Que voulez-vous répondre, lorsqu’on entend que François Hollande est un menteur, un tricheur?”
Mais ce n’est pas pour cela que les socialistes restent inactifs, selon Romain Delaunay. “On riposte par la preuve. On a fait une campagne de rentrée, on publie des communiqués…” Et après tout c’est le jeu. “On est au pouvoir, c’est normal que la droitosphère soit plus active. De la même manière que la gauchosphère l’était avant.”

Fanny Bonjean et Michaël Bloch

Quiz: L’entrée en campagne des présidents sortants

15 Fév

Nicolas Sarkozy annonce sa candidature à la présidentielle ce soir. Comment ses prédécesseurs avaient-ils géré ce délicat moment?

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